Basée sur la data economy, la médecine dite “3.0” en est à ses premières avancées, et déjà des groupes pharmaceutiques tissent des alliances avec Google pour le développement de traitements bioélectroniques ou d’objets communicants. Si ce secteur en pleine évolution est évidemment porteur de nombreux espoirs, il sert également de base de développement du discours transhumaniste. Durant deux jours, philosophes, médecins, économistes, mathématiciens, anthropologues et historien se réunissent pour appréhender les véritables enjeux de « l’exosomatisation », c’est-à-dire, de l’augmentation de l’homme par des organes artificiels.