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Séminaire Monnaie - Economie de la contribution & monnaies - Séance 2

Créé le 31/03/22

Economie de la contribution & monnaies – Séance 2

LA PISTE DE LA MONNAIE FISCALE TEMPS

L’Institut de Recherche et d’Innovation a le plaisir de vous inviter à la deuxième séance de son cycle de séminaires “Economie de la contribution & monnaies”.

À partir des principes de l’économie contributive et des ateliers mis en place en Seine-Saint-Denis dans le cadre de l’expérimentation “Territoire Apprenant Contributif”, l’objectif de ce cycle est de mener une réflexion à la fois théorique et pratique autour d’un "revenu contributif" et des conditions de son insertion dans une socio-économie locale qui pourrait être caractérisée par la coexistence de plusieurs monnaies.

La séance du 31 mars posera la question du temps de travail, de la finalité de ce travail, et du rapport entre les activités locales et le niveau macro. Nous nous intéresserons au rôle de l’État qui, par l’impôt, finance des biens et services publics. Nous considérerons par ailleurs certaines activités locales qui – et c’est tout particulièrement le cas des activités menées autour des ateliers de capacitation organisés par l’IRI – répondent à des enjeux de bien commun, donc en synergie forte avec l’action publique locale. Quel est alors le meilleur « circuit de la valorisation du travail » pour répondre aux nécessités d’un territoire? Complémentairement à l’action publique financée par l’impôt, les pouvoirs publics pourraient-ils investir dans les territoires pour favoriser des activités citoyennes? Le cas échéant, de nombreux avantages se présentent, comme la possibilité pour les habitants d’un territoire de s’inscrire dans une démocratie économique en mettant en pratique leurs savoirs pour qualifier la valeur des activités locales. Mais de nombreux défis sont à relever, notamment la valorisation d’un temps de travail collectif effectué hors du cadre de l’emploi.

Intervention préalable à la discussion :

BRUNO THÉRET, directeur de recherche émérite au CNRS, et à l’IRISSO (Université Paris Dauphine).

La présentation se fondera sur l’hypothèse d’un rééquilibrage entre la fiscalité, qui permet de financer des activités politiques (au sens large), et le paiement direct d’activités politiques effectuées par des citoyens et valorisées au regard de critères spécifiques distincts de ceux de la sphère marchande. Différentes problématiques seront alors abordées, depuis la reconnaissance sociale locale des activités à caractère politique, jusqu’à la possibilité pour les pouvoirs publics macro d’émettre une monnaie associée au temps passé dans ces activités