Deuxième séance du séminaire Écritures numériques et éditorialisation du jeudi 22 janvier 2015. Le séminaire avait pour thème : Pratiques de recherche et de production de la connaissance
L’accès aux ressources et à la connaissance était, à l’origine, essentiellement basé sur les bibliothèques universitaires ou personnelles. C’est probablement l’aspect de la recherche qui a le plus bénéficié de l’hybridation et de l’ouverture des pratiques permises par le numérique. La multiplication des sources et l’intégration de contenus non-savants dans les pratiques de recherche ont ainsi autorisé une plus grande fluidité dans la circulation des idées et, potentiellement, une plus grande créativité. Cet élargissement des sources a par exemple ouvert de nouvelles opportunités pour l’élaboration d’hypothèses de recherche. Cependant, il convient de se demander si ces ressources non-savantes permettent de maintenir le niveau qualitatif requis par la communauté scientifique et si de nouvelles stratégies de validation ont été adoptées par les chercheurs pour certifier ces sources. Au regard des pratiques émergentes de veille et d’accès aux connaissances, cette séance posera la question de l’évaluation et de la légitimation des ressources par les chercheurs. Cette séance s’est déroulée à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense pour clôturer le colloque sur les dispositifs de lecture savante. Intervenants - Vincent Larivière – professeur adjoint à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal (EBSI) - Stéphane Pouyllau – directeur-adjoint technique d’Huma-Num, a codirigé la réalisation de la plateforme de recherche ISIDORE et est à l’initiative de MédiHAL.