Les échelles se sont massivement transformées au cours des dernières décennies, modifiant foncièrement les rapports de souverainetés et les hiérarchies entre héritage politique de la modernité et autonomie croissante de l’initiative économique. Quelles modes de vie et nouveaux dynamismes des localités sont-ils possibles entre ces échelles, et en quoi permettent-ils d’espérer qu’émergent des ouvertures et réticulations positives, plutôt qu’une aliénation accrue de ces « hypervilles » ? Quelles responsabilités et fonctions régaliennes sont-elles requises du côté des pouvoirs légitimement issus d’un exercice réel de la citoyenneté ? Quelle plasticité de l’individuation psychique et collective les nouvelles spatialités et temporalités urbaines peuvent-elles favoriser au-delà des captations addictives et ruineuses pour l’attention ?