Comment pouvons-nous gérer la fréquence croissante des événements imprévisibles (de type « cygne noir ») qui deviennent aujourd’hui la nouvelle norme ? Devons-nous envisager un démantèlement actif des infrastructures et institutions qui sous-tendent notre culture de la connexion 24h/24h, 7 jours sur 7 ? Les modèles conventionnels de résilience ont tendance à mettre l’accent sur la nécessité de s’adapter au changement, notamment aux changements imposés par le marché, même lorsqu’ils nous poussent au-delà du point de rupture. Ce modèle ne tient pas compte de la façon dont nous, les êtres non-inhumains par intermittence, répondons aux perturbations environnementales, à savoir en participant à la construction (ou à la « normalisation ») de nos propres milieux. Nous considérerons ici des modèles alternatifs de résilience basés sur la localité et la diversité mais aussi sur la capacité de « fermeture » pour insuffler un autre rythme à notre démocratie et redonner du pouvoir de faire.
17h00-17h30 : Sara Baranzoni et Paolo Vignola (philosophes, Université des Arts de Guyaquil)
17h30-18h00 : Alexandre Monnin (philosophe, ESC Clermont-Ferrand)
18h00-18h30 : Patrick Bouchain (architecte)
18h30 -19h30 : Discussion