Pour Gilbert Simondon, l’individu (et par extension l’objet technique) qui optimise le « rendement » de son rapport à son milieu fonde une « techno-esthétique » à tel point que nous devrions pouvoir distinguer, dans le monde industriel, les systèmes monstrueux ou infidèles à leur milieu, des systèmes optimisés dans leur concrétisation, c’est-à-dire aussi proches des systèmes biologiques. Comment cette approche que l’on peut qualifier d’« éco-technologique » peut-elle modifier nos démarches d’ingénierie et de design mais aussi les pratiques esthétiques elles-mêmes ? Comment les communautés alternatives et notamment dans le champ de l’écologie peuvent ainsi se réapproprier un discours sur l’industrie ?
Ludovic Duhem – philosophe (Haute École des Arts du Rhin à Strasbourg) – L’éco-technologie à partir de Simondon
Alexandre Monnin – philosophe – Politiser le renoncement
Cy Lecerf Maulpoix – auteur, enseignant aux Beaux-Arts de Marseille, doctorant (CEMS/ LAP EHESS) – Communs et communautés négatives, penser la technocritique depuis le prisme queer
Mathieu Triclot – philosophe (UTBM) – Produire en prenant soin des milieux