Travailler dans le cadre d’échange informels menés en petit groupe sur la pertinence, les implications et les conditions de possibilité d’une monnaie locale permettant de rétribuer la contribution des habitants au mieux-vivre écologique et social de leur territoire. Chaque séance est découpée en quatre temps : (i) une intervention introductive en lien avec le thème de la séance, (ii) un temps de retours de la part de chacun des participants, (iii) une discussion générale, (iv) une synthèse animée par le coordinateur.
L’IRI porte depuis de nombreuses années des propositions relatives au déploiement d’une économie contributive. Il s’agit de créer les conditions d’un renforcement du pouvoir d’agir des habitants sur leur environnement, se traduisant par la rétribution de leur contribution à des activités permettant de faire face à des problématiques territoriales par le développement de savoirs singuliers. Ce travail se mène à présent à l’aune de l’expérimentation d’un nouveau type de monnaie locale complémentaire à l’échelle de Plaine Commune, qui débutera en 2024. Poursuivant l’objectif d’une accélération de la transformation écologique du territoire et d’une valorisation de l’engagement des habitants, il s’agit en effet d’adosser cette monnaie locale “de contribution écologique” à un Fonds de transition permettant de récompenser leur implication dans des actions écologiques et solidaires, qui seront recensées et co-conçues au travers d’une méthode d’animation territoriale.
Dans ce cadre, cette séquence d’ateliers de travail se propose d’explorer en petit groupe les conditions d’un croisement entre principe de rétribution de la contribution d’une part, et les dynamiques portées par les monnaies locales complémentaires d’autre part. Une réflexion sera ainsi proposée sur la valeur d’utilité écologique et sociale d’une monnaie en lien avec les 2 modes d’action suivants : coordonner, coopérer, délibérer. Il s’agira plus particulièrement de s’arrêter sur le statut du contributeur comme complément possible au statut historique du contribuable, qui se trouve limité au paiement de l’impôt et, partant de là, proposer en contrepoint à la variété des prélèvements sociaux (contribution sociale généralisée etc.), la conception de mécanismes sociaux et écologiques permettant de financer cette rétribution en monnaie locale. Enfin la question de la valeur de la contribution sera posée, notamment au travers d’indicateurs écologiques et sociétaux